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Nous, auto-entrepreneurs

Sauvons notre liberté !

Auto-entrepreneurs, notre statut est en pleine tachycardie ces derniers temps !
A l'heure où la crise continue de sévir sérieusement et que l'on n'est pas prêt d'en voir le bout, l'objectif de chacun est de chercher à protéger son emploi, le conserver. Ou tout au moins le sauver.

Et alors que le chômage ne cesse d'augmenter, il est des interrogations dans tous les esprits (ou presque) qui là aussi ne cessent de s'additionner les unes aux autres. Lorsque l'on est entrepreneur, on doit continuellement trouver de nouveaux clients, prospecter en permanence, se faire connaître et reconnaître le plus possible. C'est donc également le cas pour les auto-entrepreneurs qui n'échappent donc pas à là règle. Ça a l'air simple comme ça, mais c'est loin de l'être en réalité. Ceux qui le croient, n'ont pas tenté l'expérience. Rien ne se fait avec facilité et encore moins les doigts dans le nez ! Qui plus est, ça prend un temps considérable.

Cela dit, on ressent cette notion de liberté et de plaisir d'être son propre «patron», de ne rien devoir à personne et j'en passe sur les motifs qui alimentent ce plaisir.
Alors quand les politiciens d'un nouveau gouvernement s'amusent à glisser de gros grains de sable dans les rouages de notre statut, c'est tout notre quotidien qui se teinte de couleurs sombres, pour ne pas dire de noirceur, ajoutant une, voire des angoisses supplémentaires.

Et lorsque ces mêmes politiciens décident d'augmenter les charges sous prétexte de nous faire «participer» (pas le choix, on nous l'impose) à l'effort national concernant la dette du pays dont nous ne sommes pas responsables (oui, je le dis, même pas peur !), nous commençons à verser une petite larme ! Mais soit, participons ! D’après un article paru sur le site de la FEDae : « Le projet de loi de finances pour 2013 prévoit le fin de l’exonération de cotisations sociales pour les salariés créateurs ou repreneurs d’entreprise instituée par la loi n° 2003-721 du 1er août 2003 pour l’initiative économique. Initialement, cette mesure visait à encourager les salariés à créer ou à reprendre une entreprise…» 

Mais...

Ben oui, comme souvent, il y a un mais ! Lorsque vous constatez qu'après avoir augmenté vos taxes, votre plafond de chiffre d'affaires, lui, n'a pas augmenté d'un iota, vous voyez forcément rouge face à une perte sèche qui rend la pilule difficile à digérer. A mon avis, c'est un moyen malhonnête et détourné pour obliger les auto-entrepreneurs à changer de statut sinon abandonner leur auto-entreprise (ça n'engage que moi !)
Parce qu'à un moment donné, ne nous leurrons pas, beaucoup d'auto-entrepreneurs seront pris à la gorge et n’auront plus le choix, peut-être même en ferais-je partie.

Faisons un simple calcul sur un chiffre d'affaires de 32000 (déjà il faut y arriver !) Actuellement, pour une profession libérale telle que la mienne (pour prendre un exemple sans citer personne) elle est «taxée» à 18,3% hors impôts soit un total des taxes de 5856€, il reste donc 26144€ (sur un an bien sûr !) hors impôts
Faisons maintenant le calcul avec 3% de plus, donc 21,3%. 32000€ taxés à 21,3% soit 6816€, il reste donc 25184€ hors impôts. Perte sèche 960€. Comme je le disais, le plafond n'a pas augmenté pour nous permettre de pallier à cette perte « les seuils de chiffre d’affaires sont gelés », toujours d’après l’article de la FEDae .

En dehors de cela notre statut dérange et se retrouve attaqué de toutes parts, quelques explications ci-après.

A qui doit-on dire un merci plein de rancœurs et d'amertumes ?
Aux artisans pour commencer, ou à certains en tout cas, responsables de tels tollés, à mon sens injustifiés. Car c'est bien à ceux-là que nous devons la situation actuelle ainsi que tous ces dénigrements incessants.
Puis, nos remerciements amers iront tout droit à l'Elysée, aux pieds de tous ceux qui au sein de ce gouvernement souhaitent nous anéantir.

Tandis que certains souhaitent limiter notre statut, (des rumeurs annoncent 18 mois alors que chacun sait que c'est largement insuffisant pour qu'une activité soit pérenne), d'autres aimeraient bien le voir carrément disparaître. Ce serait des milliers de personnes qui ont créé leur propre emploi, qui ont donné à leur vie une valeur et surtout, SURTOUT qui ont la fierté de ne pas profiter des aides de l'état et qui se retrouveraient en situation de grande précarité. Car rappelons-le, si tant est que cela soit nécessaire, les auto-entrepreneurs n'ont pas droit au chômage !

Mais alors, que souhaite l'état ? Anéantir ces entrepreneurs ? Sous quelles véritables raisons ? L'état préfère-t-il donc verser des indemnités de chômages au lieu de valoriser les futurs créateurs qui dans les conditions actuelles n'oseront plus se lancer ?
C'est en tout cas ce que nous pourrions presque penser face à de tels agissements.
Touche pas à mon auto-entreprise
Touche pas à mon
auto-entreprise

La FEDae défend bec et ongles notre statut et pour leur permettre d'avoir plus de poids une pétition en ligne circule : Pétition. Cette pétition est baptisée «Touche pas à mon auto-entreprise». Sur ce lien vous trouverez notamment un badge à apposer sur votre photo Facebook ainsi qu'un autre badge téléchargeable.


auto-entrepreneurs
auto-entrepreneurs

Actuellement, et en tout cas au moment de la rédaction de mon article, il y avait 22 483 signatures (dont la mienne évidemment). Toujours sur la page de la pétition, vous avez la possibilité de laisser un commentaire afin de réagir au débat. Bien sûr, pour ceux que cela intéressent, vous pouvez adhérer à la FEDae, ce qui offre des avantages que je vous laisse découvrir sur ce lien : FEDae adhésion. (Je ne l'ai pas encore fait, mais j'y pense !)


Après cet intermède, revenons à nos moutons ou plus précisément à nos soucis du moment et pas des moindres. Wikipédia, la si agréable encyclopédie qui offre presque toujours des réponses à nos questions (je dis presque parce qu'après sept livres publiés, bientôt neuf, la création d'une revue sur en ligne et la création d'une association d'aide aux auteurs, mon pseudonyme d'auteur n'y apparaît pas car ils ne me considèrent pas comme auteur (?). Réponse faite à une personne de ma connaissance après un mail. Mais là, je m'égare franchement !).
Je disais donc que Wikipédia nous informe :
«L'auto-entrepreneur est un régime français destiné à faciliter là création d'une activité entrepreneuriale». Merci Wikipédia de bien vouloir faire parvenir cette page à ces gens du gouvernement en place car visiblement tout le monde n'a pas la même définition du terme «facilité» (tiens, c'est bientôt Noël, et si j'envoyais un dico à l'Elysée ?)

D'après les explications rapportées par Wikipédia concernant les critiques sur notre cher statut, je n'en citerai que quelques-unes en y ajoutant mon avis car celui-ci a tout autant d'importance à mes yeux que celui de mes confrères et consœurs :

1) « Un certain nombre d'entreprises, plutôt que d'embaucher, demanderaient illégalement à leurs salariés de prendre le statut d'auto-entrepreneur et de facturer des prestations à l'entreprise, afin d'augmenter leur flexibilité et leur productivité (par la précarisation), et de s'épargner les charges salariales. »
Je répondrais qu'il serait plus judicieux de pénaliser ces entreprises malhonnêtes plutôt que de s'en prendre à l'ensemble des auto-entrepreneurs désireux de s'en sortir honnêtement. Ne savent-ils pas qu'on ne doit pas mettre tout le monde dans le même panier ? Personnellement, on m'a appris cela alors que je n'étais encore qu'une enfant haute comme trois pommes !

2) « Le monde des artisans, installés en tant que tel, se plaint également de la concurrence de ce statut et des conditions plus favorables fait aux auto-entrepreneurs sur le plan des contributions sociales et de la fiscalité. »
Ma réponse est simple comme bonjour et d'une évidence éclatante. Si les artisans y voient un intérêt meilleur que le leur, qu'ils se mettent en auto-entreprise. Mais non, ils ne le feront pas car en tant qu'artisans, ils récupèrent la TVA, intègrent leurs dépenses, ne sont pas plafonnés en chiffre d'affaires, etc. Par contre, au risque de me faire taper dessus virtuellement, beaucoup d'entre eux (pas tous heureusement, mais beaucoup tout de même) ne déclarent pas la totalité de ce qu'ils encaissent réellement, en l'occurrence ce qui leur est payé en espèces sonnantes et trébuchantes (désolée de le dire, mais si je le fais c'est parce que ce n'est pas un scoop ni même une révélation surprise !)

3) « Un troisième axe de remise en cause de ce statut s'appuie sur le bilan statistique des premières années de fonctionnement, dressé par l'Insee. Selon les études de cet organisme, publiées mi-2012, moins d’un quart des auto-entrepreneurs ont réussi en 2011 à se verser un salaire régulier. »
Doit-on rappeler que nous traversons une crise extrêmement difficile depuis 2008 ou bien font-ils exprès de laisser ce point à l'écart afin de prendre des décisions incohérentes et/ou de faire peur aux gens avec des propos parfaitement en décalage avec la situation ?

4) « Certaines personnes créent leur auto-entreprise car elles n'ont pas d'autres possibilités de travailler », analysent les spécialistes de l'Insee. Selon une précédente étude de l'institut, un tiers des auto-entrepreneurs inscrits au premier semestre 2010 étaient auparavant demandeurs d'emploi. Et sur la même période, les trois quarts des auto-entrepreneurs affirmaient qu'ils n'auraient pas créé d'entreprise sans l'existence de ce régime. »
C'est toujours mieux et même louable que de profiter des aides de l'état tout en ne devant rien à personne ! Supprimer ou restreindre le statut d'auto-entrepreneur serait une porte ouverte à un retour massif du travail au noir ! A méditer ! Car, en tout logique, un an ou même dix-huit mois ne suffisent pas à rendre une activité durable.

Finalement, n'allons-nous pas vers une préférence pour l’état à l'assistanat ? Là est un autre débat !
De grâce, laissez-nous travailler ! 

Comme toujours, vous pouvez faire part de votre avis en commentaires tout en conservant respect et correction. J'apprécie de lire les différents points de vue, de les analyser pour les comprendre.


Ici : Voir le site de Marie Lemoine

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1 commentaire:

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