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Quand j'étais petite...

C'est beau l'enfance...

Il y a quelques années (chut ! Beaucoup, je vous l'accorde !), je disais «quand je serai grande». Depuis, comme tout le monde, je dis «quand j'étais petite» lorsqu'il s'agit de mon enfance ou bien «quand j'étais jeune» pour faire référence à mon adolescence ou encore «quand j'étais plus jeune» pour faire référence à cette période pas encore si lointaine où j'étais une jeune femme.
Parfois, il me plait d'essayer de me souvenir quels étaient mes désirs de petite fille quant à ma vie future à ce moment là.
Quelquefois, rien de vraiment compliqué pour me remémorer certains souhaits, mais à d'autres moments c'est presque le parcours du combattant. La mémoire est sélective et s'amuse de temps en temps à nous jouer des tours.

Quelques-uns cependant restent immuablement ancrés dans ma mémoire.

Ecrivain public
La mémoire
Le premier souvenir, celui qui demeure en tête, envers et contre tout, c'est lorsque j'avais neuf ans. Ma mère en avait vingt-neuf et je me souviens que je ne parvenais pas à admettre qu'elle puisse avoir trente ans. Pour moi, c'était presque tragique, refusant catégoriquement qu'elle avance en âge. Je répétais sans cesse qu'elle n'aurait pas trente ans. Dans mon esprit, c'était purement et simplement impossible. Je ne devais sûrement pas avoir compris le cheminement de la vie. Elle a eu trente ans, un 10 mars. Ce jour là, une profonde douleur m'a pénétrée.
Lorsqu'à mon tour j'ai franchi ce cap, la digestion fut très difficile.

Un autre grand souvenir immuable, c'est lorsque je répétais, d'aussi loin que je me souvienne, que j'aurai mon premier bébé à vingt ans. J'étais très petite et les années passant, j'avais mis de côté ces propos. Malgré cela, ma fille aînée est effectivement née deux mois et demi avant cette date anniversaire.

Ensuite, il y a des flous et des flashs. Des images rescapées alors que d'autres s'effacent, s'éraflent, se hachurent.
Comme de nombreuses petites filles, je rêvais d'une vie parfaite. Bien que les contes de fées n'existent pas, j'ai rêvé au bonheur que la vie "devait" offrir. Le plus bel exemple d'une belle vie, à mes yeux d'enfant, était celle de mes grands-parents. Un amour sans faille, une entente parfaite. Cela dit, c'était leur vie et pas forcément celle des autres. Très vite, les rêves ont sombré à la naissance de la réalité. Quels étaient les choix possible ? Vivre ou subir ! Se laisser porter ou lutter pour avancer où je voulais aller !
J'ai donc fait le choix de vivre pour avancer dans la direction que je souhaitais ardemment.

Dans le ventre de nos mères, on ne nous fournit pas le mode d'emploi de la vie avec les options possibles et les obstacles à enjamber. Là, sont les premières difficultés. Très tôt, avant même de savoir ce que je voulais, j'ai su ce que je ne voulais pas. Ma grand-mère paternelle m'avait offert une médaille sur laquelle était inscrit : "Seigneur, donnez-moi la sérénité d'accepter ce que je ne peux changer". Je dois dire que cette phrase m'avait énormément donné à réfléchir. Finalement, j'ai accepté cette prière (bien longtemps après) mais uniquement à la condition d'avoir épuisé toutes les possibilités de changement, sans succès, quels que soient les évènements.

Très tôt aussi, une citation est restée ancrée en moi pour ne plus jamais me quitter : «Ne fais pas à autrui ce que tu ne veux pas qu'on te fasse». Une évidence ? Pour certains d'entre nous, oui sans l'ombre d'un doute. Mais pour d'autres...

Néanmoins, quand je repense à mon enfance, elle est déjà si loin ! J'ai grandi comme tout le monde sans vraiment m'en rendre compte et pourtant…

Pourtant…
Ecrivain public
Quand j'étais petite...

J'ai appris tant de choses durant toutes ces années ! L'amour des miens, parfois leur colère. L'amitié des copines et leur détournement. Les leçons (pas seulement celles de l'école), la morale, le respect, la politesse… J'ai appris que la douleur avait toujours une origine et pas seulement de notre faute. L'injustice, la perte d'un être cher, une amitié anéantie, un amour brisé, la colère d'un parent et tant d'autres.

J'ai appris à aimer (trop, parfois), et là c'est parce que je suis entière, je ne sais pas faire dans la demi-mesure. Ça, j'ai oublié de l'apprendre, j'ai sûrement manqué un paragraphe de l'enfance.
Après avoir appris la colère des autres, j'ai découvert mes propres colères. Des colères qui font parfois si mal, d'ailleurs. J'ai découvert la valeur de l'autre, la douceur d'un cœur ou la dureté d'une âme. J'ai accepté certaines particularités pour en refuser d'autres.

J'ai retenu les leçons de mes parents parce que ce sont celles dans lesquelles je me retrouve le mieux, dans lesquelles je me sens en accord avec moi-même, celles qui m'ont donné des valeurs dont je si fière et que je respecte. Celles qui m'ont permise de me construire sans empiéter sur les autres.

Ce que j'ai appris également, c'est qu'on en apprend tous les jours. L'apprentissage, surtout celui de la vie, n'a pas d'âge et est ouvert à tous, sans distinction.
Mon grand-père disait : "On en apprend tous les jours et même au seuil de la vie nous apprendrons encore quelque chose". Depuis, il est parti mais je reste persuadée qu'il avait raison.

La vie est une mine sacrée, l'amour son frère aîné. J'ai appris que tout peut arriver !

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2 commentaires:

  1. Le temps passe ...
    Je me souviens de mon coté me dire : jamais tu ne diras à tes enfants : "quand j'avais ton âge" ... Je crois bien que je n'ai pas tenue parole !
    http://www.mister-marchand.com/article/afficherblog

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    Réponses
    1. Tout à fait d'accord, Miss March. On y a pensé, puis en situation on l'a oublié. On a grandi... et on partage notre enfance, ou certains souvenirs avec nos enfants à notre tour. Et c'est, à mon sens, une bonne chose, finalement.
      Je visiterai votre blog demain, ce soir il se fait tard.

      Bonne fin de soirée ou bonne nuit à vous et surtout merci pour votre passage et votre commentaire, j'apprécie grandement.

      Marie

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